J’ai vu… « Girls Only », juste reflet d’une génération « adulescente »

 

Hello mes petits « enfants perdus » !

 

Je ne sais plus si je vous ais déjà parlé de mon Syndrome de Peter Pan ? [ j’ai la mémoire qui flanche ♪ ]. Pour vous résumer le concept en deux mots, c’est assez simple : le jour de mes 15 ans, j’ai décidé tout bonnement de rester bloquée à cet âge-là toute ma vie. Et c’est la seule bonne résolution à laquelle je me sois accrochée comme une moule à son rocher pendant toutes ces années. Déjà 12 ans que nous marchons main dans la main [ que c’est beau ♥ ] et j’espère que ce n’est pas prêt de s’arrêter (oui, j’ai désormais 27 ans et merci d’avoir l’élégance de ne pas me l’envoyer en pleine face ;)). Il suffit de s’arrêter deux petites secondes sur le nom de mon blog pour comprendre que ce fameux Syndrome est devenu depuis le temps bien plus qu’on compagnon : un véritable art de vivre.

 

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Plus j’approche de l’horrible zone rouge de la trentaine (!) et mieux je me sens dans mon combo « jean-tshirt-baskets ». Les rares fois où je me retrouve affublée d’un tailleur ou d’une robe de soirée, j’ai l’impression d’être déguisée. Non pas que je ne sois pas féminine, loin s’en faut. Mais dès lors qu’il s’agit d’assumer ladite féminité, je rêve de pouvoir revêtir sans sourciller ma cape d’invisibilité… Est-il utile de parler des histoires d’amour [qui finissent mal en général ♪] quand on se prend pour la réincarnation de Peter Pan ? Dès qu’un homme de plus de 35 ans tente une approche, je ne peux pas m’empêcher de me récrier que je ne peux pas être attirée par un « vieux » (et ce n’est pas une façon de parler : je ne peux vraiment pas). Suis-je pour autant immature et puérile ? Là encore, certainement pas. C’est sans doute à mon absence de crise d’adolescence et à mon incroyable percée précoce dans le monde responsable des adultes que l’on doit ma passion soudaine pour arrêter la folle course du temps.

 

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Car on a beau savoir qu’on y coupera pas, quelqu’un peut-il me dire ce qu’on gagne à vieillir ? En vieillissant, tous les gens qu’on aime finissent naturellement par nous quitter et il faut l’accepter car cela fait « partie » de la vie. Non merci, ce programme ne me tente pas. On nous demande aussi (et surtout ?) de rentrer dans des cases et d’éviter de faire des vagues, si possible. A l’approche de la trentaine, on doit avoir une « situation ». Il faut s’être trouvé professionnellement, avoir quelqu’un dans sa vie qui n’ait pas envie de vomir à l’idée de passer le restant de ses jours à vos côtés [ dans le meilleur des cas ]. Si en plus vous êtes proprio, qu’on vous a passé la bague au doigt et que vous avez un polichinelle dans le tiroir, vous êtes à deux doigts de décrocher la palme d’or du « comportement sociétal approprié ». Si, comme moi, vous ne rentrez dans aucune de ces cases étroites, vous êtes une paria une paumée toute désignée pour le reste de l’humanité. Mais voyez le bon côté des choses : il faut toujours quelqu’un qui dénote dans la foule.

 

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Alors que la majorité de mes amis se marient, décident de participer à l’augmentation du taux de fécondité français et se font construire de jolies maisons en Province, il y aura toujours la nana un peu en marge qui mange trop de gâteau, qui boit un peu trop de champagne à leur mariage et qui frôle la crise d’apoplexie quand on lui demande quand est-ce qu’elle compte s’y mettre et faire comme tout le monde [ AU SECOURS ]. Celle qu’on adore (enfin, espérons !) mais qu’on ne sait vraiment pas comment présenter à belle maman puisqu’à 30 ans, elle vient tout juste d’emménager dans son premier studio et ne s’est pas encore trouvée (ni professionnellement, ni sur aucun autre plan d’ailleurs !). Après tout, si nous donnons aux autres l’illusion d’avoir réussi leur vie, pourquoi pas ? [ minute BA ].

 

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Cette longueeee introduction pour vous parler du film que j’ai été voir hier au cinéma [ AH BA QUAND MÊME ! ] et qui ne pouvait que me parler. « Girls Only » (« Laggies en VO, traduisez par « larguée », « en marge »… ;)) nous raconte la vie de Megan, jeune trentenaire définitivement à contre courant de son époque… Un peu comme moi quoi ! (et peut-être comme toi aussi ?). Une comédie romantique fraîche et dans l’air du temps qui devrait parler à un paquet de monde… Pourquoi ? Car je ne pense pas être la seule à être « larguée »… ;))

 

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« Girls Only »…
Se plonger dans l’histoire

 

A l’aube de ses 30 ans, on ne peut pas dire que Megan soit vraiment fixée sur son avenir. Coincée à l’époque de son bal de fin d’études dont elle n’est jamais vraiment sortie, elle n’a pas trouvé sa voie et se contente d’agiter une affiche faisant de la pub pour l’entreprise de son père au bord de la route. Avec son groupe d’amies déjà bien installées dans leurs vies (mariage, bébé, carrière et tout le toutim…), le décalage se creuse de jour en jour. Lorsque son petit ami, immuable depuis le lycée, la demande en mariage à un mariage (!), elle en vomirait presque le banquet dont elle vient de se régaler. En plein cauchemar, fuyant ses responsabilités, Megan prétend partir une semaine à un stage de développement personnel et court se réfugier chez Annika, une adolescente de 16 ans qu’elle vient à peine de rencontrer et qui vit seule avec son père depuis que la mère a quitté le domicile conjugal. L’occasion parfaite pour celle qui ne sait pas trop où elle en est ni où elle va de se refaire une seconde adolescence en partageant le quotidien (pas toujours) insouciant d’Annika et de sa bande de copains… Si cette folle semaine va permettre à Megan de revivre une partie de sa jeunesse, elle va surtout lui permettre de nouer une amitié aussi folle que touchante avec cette jeune fille qui a pourtant la moitié de son âge.

 

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« Girls Only »…
Je me lance ou pas ?

 

Autant l’avouer tout de suite : en me rendant au cinéma, j’étais déjà à moitié conquise. La faute à un effet de mimétisme : parlez à quelqu’un de quelque chose qu’il connaît très bien et il se sentira bien sûr immédiatement concerné ! En plus, les acteurs à l’affiche me faisaient déjà saliver. J’aime Keira Knightley d’amour depuis des lustres et ce n’est pas son rôle dans « Orgueil et Préjugés » (que je regarde à peu près une fois par mois pour vous donner une idée) qui m’aura fait changer d’avis. Je n’y peux rien, je trouve que cette fille a l’air cool. Le genre vraiment cool quoi, la copine avec laquelle on se ferait sans problème une après-midi shopping. Vous voyez ? Voir son nom sur l’affiche influençait donc déjà grandement mon choix. Mais lorsque j’ai vu qu’elle était en plus accompagnée de Chloé Grace Moretz que j’adore aussi, je me suis dit qu’il fallait être carrément timbrée pour passer à côté de ce casting de folie. Je me suis donc rendue au ciné en toute confiance, persuadée dans un premier temps de passer un moment de pur détente devant un film 100 % girly (ôtez-moi d’un doute, ce film s’appelle bien « Girls Only » non ?! Quelle idée d’ailleurs… Il suffit d’ailleurs de voir l’affiche française et l’affiche américaine pour comprendre que nous avons tout de même un léger problème en France).

 

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La vérité est plus complexe. J’ai trouvé que derrière son apparente banalité, ce film évoquait un vrai sujet de société : se trouver, trouver sa vocation, ce qui fait qu’on apportera sa petite pierre à l’édifice du monde. En bref, trouver SA place. Vaste programme… Comme chacun sait, on est pas tous égaux face à la galère. Sans trop savoir pourquoi, quelques-uns naissent avec 18 dons et une ligne de vie déjà toute tracée vers le bonheur, sans zig zag ni virage. Tout semble simple et ce n’est pas une critique : il en faut pour rappeler au commun des mortels que c’est possible, que parfois, tout se passe bien, tout en simplicité. Mais il y a aussi les autres. Ceux pour qui trouver sa voie est un véritable casse-tête chinois. Megan fait partie de ceux-là à un point tel qu’elle est en décalage total avec le reste du monde ! Elle observe, totalement effarée, ses amis prendre des chemins qui ne l’attirent pas le moins du monde. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si ces derniers ne la jugeaient pas sans vergogne et se contentaient d’accepter son originalité.

 

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Mais là où le bas blesse, c’est qu’au-delà d’être tristement conventionnels, ses « camarades du passé » qui la lient à tant de bons souvenirs sont surtout très cons (si si). Si c’est ça devenir adulte, être pince-sans-rire, ne plus rire de rien, perdre le sens de l’humour le plus élémentaire, alors Megan se dit qu’elle ne rate vraiment rien. Et si vous voulez mon avis, elle n’a pas tort… Tous ont choisi une vie sans saveur (mais qui les contente : c’est déjà l’essentiel) mais se permettent d’être méprisants envers leur amie, comme s’il n’existait qu’une seule voie, qu’une seule façon d’être heureux (avec une corde autour du cou et des mômes qui courent autour de vous de préférence !). Chacun sa manière de rêver sa vie comme on dit… Sur cette base, certaines scènes sont particulièrement savoureuses et désopilantes, à l’image du mariage kitsch à souhait et de l’ouverture de bal ridicule de la meilleure amie de l’héroïne : qu’est-ce-que j’ai ri ! Totalement paumée dans cet univers qui ne lui ressemble pas mais vers lequel on ne cesse de la pousser, Megan se recroqueville dans un passé qui la rassure, à un moment de sa vie où elle n’avait pas de choix à faire à part se laisser porter et attendre tranquillement la suite. Mais la suite, c’est justement maintenant… Alors on fait quoi ?!

 

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Après tout ça, vous imaginez bien que j’ai trouvé qu’il était trèsss facile de se transposer dans cette héroïne qui peine à se trouver, bloquée dans sa propre vie, coincée pour toujours dans l’insouciance de l’enfance (qui est quand même mille fois plus sympa que de se lever le matin pour aller bosser ou de payer ses impôts !). Keira Knightley incarne à la perfection ce rôle de « femme-enfant » qui hésite à plonger dans le grand bain (froid) de la vie et s’offre une petite semaine de réflexion, toute en décontraction. Ba quoi ?! Si j’en avais la possibilité, je ferais exactement la même chose. Sans hésiter. En sortant du cinéma, j’ai réfléchi à ce sujet bien plus profond qu’il n’y paraît de prime abord. Peut-être que de ne pas trouver sa voie « dans les temps », de se planter, de recommencer et de se perdre à nouveau nous fait effectivement passer pour des paumés en puissance. Peut-être que ne pas suivre le « schéma classique » n’est pas forcément bien vu par une majorité.

 

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Mais si on y réfléchit bien, tout le monde a aujourd’hui dans son entourage un « paumé » ou fréquente quelqu’un qui connaît un « paumé » (#adopteunpaumé ! Ahah). Ce que je veux dire, c’est que ce qui passait pour un phénomène en marge il y a peu commence petit à petit à devenir une norme. Si toi aussi tu fais partie de cette fameuse génération Y, ce qui suit doit te parler : longues études, pas de boulot, job alimentaire, petit salaire misérable, loyer élevé, pas d’argent, colocation ou cage à lapin, obligation de retourner chez papa-maman à la première complication, vie privée qui en pâtit (quand elle existe…). Vous m’objecterez peut-être qu’il ne faut pas exagérer, je vous répondrai sans hésiter que ces mots sont le reflet du quotidien de bon nombre de personnes de ma génération. C’est ainsi, les codes se sont inversés. Sommes-nous pour autant des désaxés immatures « en perte de repères » fuyant le monde du travail et ses responsabilités ? NO WAY. On avancera juste à notre rythme, en prenant en compte tous ces éléments avec lesquels il faut bien composer… Et tant pis si l’on entre jamais dans les cases des autres ;)).

 

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Pour en revenir au film, j’ai passé un très agréable moment devant « Girls Only ». Bien qu’il ne s’agisse pas selon moi d’une comédie « must have », son sujet est suffisamment dans l’air du temps pour parler à tous et permettre à chacun de passer un bon moment de cinéma. Même si le trait est parfois forcé, je me suis reconnue dans le parcours de cette trentenaire à contre-courant qui trouve le monde des « adultes » trop chiant pour y plonger totalement. J’ai aimé que la réalisation flâne entre la comédie et le dramatique sans jamais vraiment trancher : il n’est pas question que d’immaturité et de difficulté à se lancer. On nous parle aussi avec douceur et amertume de cette période « adulescente » dont il faut bien sortir un jour et affronter, même si l’on est terrifié ! Car tout repose sur les choix que nous ferons…

 

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L‘histoire se révèle finalement simple et touchante de sincérité, notamment grâce au trio d’acteurs qui comble le petit manque de rythme que j’ai parfois ressenti et la fin malheureusement trop prévisible et qui n’a pas comblé tous mes désirs de réponses (ALLO les réalisateurs, arrêtez de penser que l’amour est la clé de tout : c’est merveilleux d’être comblé de ce côté-là mais les problématiques qui nous constituent en temps que personne ne s’évanouissent pas juste parce que subitement nous sommes deux…). Un peu dommage donc que la part dramatique soit délaissée pour tomber dans la facilité d’une romance qui n’est, à mes yeux, pas une solution en soi vers le bonheur ! Un film à voir, ne serait-ce que pour se souvenir que ce n’est pas si mal de suivre sa propre route…

 

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12 réflexions sur “J’ai vu… « Girls Only », juste reflet d’une génération « adulescente »

  1. Voilà longtemps que j’en entends parler donc je vais devoir m’y mettre (perso, je suis Peter Pan quand ça m’arrange 😉 ). Bisous ma Soeur Cosmique ❤

    • Lol ma No’, je vois pourtant un vrai Peter Pan en toi… 😉 Je n’en doute pas d’ailleurs, sinon on ne s’entendrait pas aussi bien j’en suis sûre ! Toi aussi tu es une grande enfant et c’est une immense qualité. Tu me le prouves tous les jours ❤ Gros Bisous !

  2. J’approche des 30 ans ( plus que quelques mois ), je suis célibataire, et je vis comme une étudiante …  » Dès qu’un homme de plus de 35 ans tente une approche, je ne peux pas m’empêcher de me récrier que je ne peux pas être attirée par un « vieux » » je suis comme ça aussi, plus attirée par la jeunesse que finalement je vois plus proche de moi …
    Je ne pense pas aller voir ce film pour autant , sauf peut être en DVD , car je ne suis pas très fan des deux comédiennes !

    • Merci pour ce commentaire rafraîchissant Aurore ! Je me sens tout de suite moins seule quand je lis ce genre de réponses. Hé bien tu vois, ta vie me fait rêver (et je ne dis pas ça parce qu’elle se rapproche fortement de la mienne :D). Je ne sais pas si tu es pour les rencontres IRL mais on devrait se faire une sortie ciné à Paris un jour, je suis sûre qu’on a des points communs !! ahah. Concernant le film, il est clair que je ne te le conseillerai pas en sachant que tu n’as d’attachement pour aucune des deux actrices. Puis comme je l’écrivais, ce n’est pas un film à voir absolument, un chef-d’oeuvre du genre. Il permet juste de passer un bon moment, sans prise de tête, sur un sujet qui mérite largement d’être évoqué ! Belle fin de journée à toi 🙂

    • Ohhh ❤ Moi aussi je t'aime fort ma Lablune. Tes écrits me manquent vraiment (beaucouppp) mais je comprends tes désirs de réconciliation avec le réel. J'espère que tu es très très heureuse. Puis minute révélation : heureusement que tu nous as donné ton instagram pour que je puisse continuer à te "lire" un peu. Et tu es belle comme un coeur en plus ! Bisous ma copine et à très vite.

  3. Le thème me parle, ton intro me parle, bref : j’irais voir ce film (même si je suis une vieille pour toi, et ça, c’est vraiment, mais vraiment pas sympa !!! *je plaisante*)

    • Hahahah, qu’est-ce que ton commentaire m’a fait rire ma Onee ! Mais non tu n’es pas une vieille, jamais de la vie !!! 😉 Je ne parlais bien sur que de mon propre rapport à l’âge dans cette petite chronique. Heureusement que les gens qui passent par ici ont autant d’humour que toi, sinon j’aurais pu en froisser quelques-uns sans le vouloir 😀 Catastrophe !!! Je t’embrasse bien fort.

  4. Je trouve enfin le temps de commenter chez toi ma belle. A défaut d’aller le voir au cinéma (je pense qu’il ne sera plus à l’affiche en juillet!), je le regarderai avec grand plaisir en DVD. Tu sais je me sens assez jeune moi aussi. Pas vraiment envie de faire tout comme tout le monde, tout le temps. Et mon petit homme m’aide beaucoup à relativiser d’ailleurs. Quand je suis avec lui, il est si facile de faire la fofolle, de me laisser aller. Qu’importe ce que les autres pensent. On n’est pas là pour vivre à la place des autres.
    Reste telle que tu es, tu es merveilleuse, une belle personne et c’est la seule chose qui a de l’importance.
    Je t’embrasse bien fort.

    • Pfiou, que répondre à ceci si ce n’est que tu m’as tout simplement mis les larmes aux yeux ma chérie ? (tout comme ton dernier article d’ailleurs que je viens de lire, tout simplement prodigieux, qui révèle encore une fois un peu plus ton immense talent… ♥). Tu as raison : l’âge n’est jamais qu’un nombre et je suis persuadée que tout tient à ce qu’on a dans la tête, à notre façon d’appréhender notre rapport au temps. Mais surtout, tu as résumé l’essentiel : on n’est pas là pour vivre à la place des autres. L’essentiel, c’est tout de même d’être heureux et en phase avec soi-même. Bien dans ses baskets, et ce quels que soient les chemins qu’on emprunte. Tes derniers mots me vont droit au coeur… Quand j’aurais l’impression de me perdre en route (ce qui arrive malheureusement assez fréquemment), je les relirai et je suis sûre qu’ils me donneront tout le courage dont j’ai besoin. Merci d’être une amie aussi merveilleuse ♥ Tu vas tant me manquer pendant ma petite absence à l’étranger… Je penserai très très fort à toi et il me tarde déjà de te retrouver ! Je t’embrasse mille fois ma Marie, prends bien soin de toi et de ton petit homme que j’ai aussi bien hâte de revoir (je suis sûre que nous allons devenir très copains tous les deux :D). Plein de gros bisous à tous les deux ♥ ♥ ♥

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