Virginité, mon amour

 

Hello mes petits rouleaux de réglisse !

 

En cette lendemain de Saint Valentin, j’espère que vous avez tous passé une merveilleuse soirée (en solo comme en couple) et que vous êtes sortis couverts le cas échéant ! Déjà un moment que ce sujet me brûlait les lèvres et je ne sais pas si ce fameux Valentin y est pour quelque chose mais j’ai pensé que parler Sexualité pourrait être sympa (là où tout le monde nous vend cette fête avec romantisme, fleurs et chocolats à la clé, je préfère m’intéresser à ce qui se passe un peu plus tard dans la soirée mais qui n’en est pas moins attendu par tout le monde (peut-être un chouïa plus par ces Messieurs mais quand même, on est plus au XIXe siècle)). Attention toutefois, pour ne pas me faire jeter des cailloux à la fin de l’article (prévoyante je suis !), ce papier ne sera pas chaud comme la braise à l’image d’un chapitre de Cinquante Nuances de Grey mais parlera d’un sujet particulier : la virginité (étrange : il fait déjà moins chaud d’un coup).

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Mais pourquoi cette idée farfelue ?! Parce qu’il y a quelques jours, comme un signe du destin, une grande radio nationale a décidé de s’y pencher. Attablée à mon bureau avec ma tasse de café (quel formidable emploi que celui où on est obligé – j’insiste sur le terme ! – d’écouter la radio le matin), j’ai écouté les différents animateurs de la libre antenne interagir sur le sujet. J’étais plus que toute ouïe ! S’appuyant sur « une grande enquête nationale », ils ont rappelé que l’âge moyen pour perdre sa virginité aujourd’hui est de 17,2 ans pour les garçons et de 17,6 ans pour les filles (notez la précision qui me laisse sans voix – comme quoi tout arrive !). Plusieurs choses m’ont faites sourire, d’autres carrément tiquées. Comme cette intervention d’une auditrice qui a témoigné avoir perdu sa virginité à 18 ans, ajoutant : « je sais, c’est tard… », ce que personne dans le studio n’a jugé utile de relever, déclarant quand même que tant que ça c’était bien passé, c’était l’essentiel (ouf, l’honneur est donc sauf). C’est là-dessus (entre autres !) que j’aimerais réagir.

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Comment expliquer qu’une expérience aussi intime et personnelle, liée non seulement à la société (par la force des choses même si normalement, elle ne devrait pas avoir à ramener ses fesses dans cette histoire) mais aussi et surtout à un parcours de vie individuel puisse être « standardisée » et pointée du doigt si (par malheur !), on a l’outrage de dépasser la date de péremption ? (cf : 17 petites années !!!). Depuis quand 18 ans (le début du début de la vie aux dernières nouvelles) est-il jugé trop tardif pour s’ouvrir et s’épanouir à la sexualité ? Et surtout (attention : question à 3000 dollars), pourquoi ne peut-on pas vivre sa vie librement ? Qu’on décide de le faire tôt (ou pas d’ailleurs car ce n’est pas toujours un choix…) ou « tard », cela reste normalement une décision prise en pleine connaissance de causes. Qui peut remettre ça en question et surtout de quel droit ? Pire, qui peut s’en moquer ? Ainsi, l’une des animatrices ayant révélé avoir perdu la sienne à l’âge de 16 ans s’est vue affublée d’un magnifique « COCHONNE ! » par l’un de ses collègues tandis qu’un autre, l’ayant fait à 20 ans, s’est vu répondre qu’il était vraiment à la bourre… Magnifique résumé (dans un cas comme dans l’autre) de l’opinion commune en matière de sexe, aujourd’hui encore. Qu’on prenne son temps ou pas, il semblerait que les gens auront toujours quelque chose à dire sur le sujet…

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Je suis juste allergique à l’humanité.

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Les personnes ayant une sexualité jugée tardive sont particulièrement pointées du doigt et de fait, elles ont presque honte de parler de leur situation. Il n’existe aucune étude en France, aucun sondage sur la question et à la vue du tabou qui entoure le sujet, on se demande si les sondés oseraient être honnêtes dans leurs réponses. On pense donc que cela reste une situation marginale et peu répandue mais peut-on vraiment être sûr de ça ? Perdre sa virginité après 20 ans est-il un phénomène aussi rare qu’on le dit ? Dans une société hypersexualisée où le sexe est partout, être en marge de ce côté-là est rarement bien vu. On considère que la personne qui ne s’est pas débarrassée de la chose après ses fameux 17 ans est : coincée / vieille école / asociale / moche / frigide (comment savoir ?!) / anormale (rayez la mention inutile). En mettant de côté l’impact religieux (pas de sexe avant le mariage) ou les traumatismes liés à la sexualité (agressions…), il s’agit peut-être juste de personnes ayant décidé de ne pas programmer leur vie mais justement de la vivre ? Perdre sa virginité ne devrait jamais être un but en soi. Sans sacraliser la chose, ça ne devrait pas être quelque chose dont on veut à tout prix se débarrasser ni une expérience à brader d’ailleurs, comme les nanas qui mettent aujourd’hui leur virginité aux enchères (de la même manière qu’il n’est pas nécessaire d’en faire tout un foin non plus : on réalise bien assez tôt que ça ne l’est pas, d’ailleurs !). De la mesure avant toute chose… Ce n’est pas ce que dit le proverbe ? 

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Beaucoup de jeunes ados évoluent autour de moi et j’aime beaucoup discuter et partager avec eux. Même s’il y a des exceptions (il y en a toujours, thanks God !), ce qu’on dit de cette génération est globalement vrai : la maturité n’est pas toujours au rendez-vous. Privilégiés ou pas, ils sont la fameuse génération #Kikoolol, Blackberry et Iphone 5, passant l’essentiel de leur temps à rêver de leurs prochaines vacances à Miami (véridique), à la future soirée en boite de night où il se défonceront à la vodka redbull parce que c’est trop swag et à leur avenir qu’ils imaginent super frais (visiblement, ils ne regardent pas trop les infos). Drogués aux « Anges de la Téléréalité » et aux « Chtis à Las Vegas » où tout le monde couche avec tout le monde (so classe), pas étonnant qu’ils se vantent à 15 ans d’avoir déjà tout vu et tout fait en matière de sexe. Et quand on leur parle moyens de contraception, on a subitement l’impression de parler japonais… Les MST ? Pouah, ça n’arrive qu’aux autres ça… ! Non ?

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Alors fantasme ou réalité ? La question n’est pas tant de savoir si une sexualité de bonne heure (où à l’heure apparemment !) est vraiment banale de nos jours mais quand je regarde parfois mon petit neveu d’amour haut comme trois pommes, je me demande à quoi ressemblera le monde quand il se sera ado. Est-ce qu’à 11 ans il sera déjà blasé ? Au rythme où vont les choses, est-ce qu’il me dira devant son hamburger au Mac Do qu’une fille de sa classe lui a proposé de lui faire une fellation dans les toilettes du collège ? Qu’un mec de sa classe est toujours puceau à 14 ans et que c’est grave la honte ? Si c’est le cas j’espère très fort ne pas m’étouffer avec mes frites (Tata cool power – oui je sais : il y a peu de chance qu’il partage des choses aussi intimes avec moi mais laissez-moi rêver !). Et les personnes ayant toujours leur virginité, où en seront-elles ? (si on ne les a pas encore éradiqué de la planète of course !). Seront-elles obligées de mentir et de s’inventer des exploits sexuels pour ne pas avoir à rougir de leur condition jugée anormale ?

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Tu n’es pas en train de me dire que tu es toujours vierge à ton âge quand même ?

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Comme je l’avais déjà esquissé ici, j’ai presque 25 ans et j’ai dans mon entourage deux amies du même âge toujours vierges. Une de mes meilleures amies a quant à elle perdue sa virginité à 21 ans. Au-delà de la difficulté au quotidien à assumer ce que la société leur renvoie en pleine face comme une anomalie, elles ne font pas parties d’une secte nommée « j’attends-le-prince-charmant-l’homme-de-ma-vie-l’unique-le-vrai-et-le-mariage-pour-sauter-le-pas » et ne portent pas de culotte de chasteté non plus. Elles ne sont pas repoussantes, sont indépendantes financièrement et ont une vie sociale (entendez des amis, un boulot…). Pourtant, comme le dit l’expression consacrée, « quand ça ne veut pas, ça ne veut pas » et il est clair qu’elles reconnaissent que plus les années passent et plus il s’avère compliqué de se « débarrasser » de ce qu’elles considèrent de plus en plus comme un fardeau (« Coucou, j’ai 25 ans et je suis toujours vierge, on va boire un verre ? »), bien qu’elles auraient moins de mal à s’assumer sans les pressions constantes de la société qui les poussent à penser que quelque chose ne tourne pas rond chez elles (phrase la plus longue de l’histoire !).

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Moi qui donne toujours dans la pudeur dans ce blog, let’s talk about mon parcours en la matière (mais si, ça va être passionnant tu vas voir !). J’ai perdu ma virginité paraît-il tardivement (OH MON DIEU QUELLE HORREUR). Avant cela, je ne vivais pas pour autant dans une grotte coupée du monde, sans eau ni électricité (même si l’histoire serait sans doute plus drôle si ça avait été le cas). La vie s’est simplement déroulée de telle sorte qu’on a pas toujours l’occasion de vivre cette expérience au moment dit (et je ne pense pas être la seule sur la planète Terre. Faudrait vérifier sur Mars pour voir). Quand j’étais ado, j’ai eu des copains (surtout un qui a particulièrement compté quand j’avais 15 ans). Tout se passait bien entre nous mais je me trouvais trop jeune et tout simplement pas assez prête pour me lancer avec lui. Je crois dire sans trop me tromper que c’était d’ailleurs la même chose de son côté. On s’aimait comme on aime à 15 ans, on se découvrait mais ça n’allait pas plus loin et c’était parfait comme ça.

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On s’est séparé par la suite et je n’ai pas rencontré ensuite le fameux prince charmant (joke) qui allait faire vibrer mon cœur et m’enlever ma petite fleur au passage (oui, j’ai l’âme poétique aujourd’hui). Au lieu de ça, à l’âge où les jeunes filles d’aujourd’hui touchent le 7e ciel du bout des doigts (!), j’ai du faire face à une situation qui m’a propulsé dans le monde des adultes (celui qui n’est pas tout beau, tout rose et qui ne sent pas la violette). Mais rien de très grave non plus, je tiens à te rassurer ! (merci quand même de t’inquiéter lecteur, tu es un amour). En d’autres mots, j’avais d’autres choses à gérer (et nettement plus importantes que de me préoccuper de ce qui se passait dans ma petite culotte si tu vois ce que je veux dire). J’ai bataillé avec ça pendant plusieurs années, me consacrant à mes études (dont les promotions étaient composées à 95% de filles, à 3 % d’homosexuels et à 2% de hobbits). Ça n’aide pas forcément.

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Oh mon Dieu, je vais mourir seule.

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Si je suis totalement honnête, je dois bien reconnaître que j’ai eu l’occasion de me « débarrasser » de la chose à plusieurs reprises (je sortais quand même de temps à autres !) mais je m’assumais assez ce me semble pour ne pas vivre la chose comme un échec, un fardeau ou encore un boulet accroché à mes chevilles, et sans attendre une première fois digne d’un film romantique (pétales de rose et champagne à la clé), je ne voyais pas non plus l’intérêt de la perdre à la sortie d’une boîte avec un mec que je ne reverrai jamais de ma vie (ambiance glauque bonjour !). Bref, puisque j’en étais arrivée là et que je ne vivais pas mal la chose pour deux sous (pourquoi le faudrait-il d’ailleurs ?), je ne voyais pas ce qui m’empêchait d’attendre encore (logique imparable).

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Je vais profiter de la vie parce qu’il n’y a rien qui cloche avec ce que je suis.

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Je vous épargnerai les détails (pourtant passionnants) mais j’ai fini par rencontrer quelqu’un de bien, qui a compris mon parcours et avec qui tout s’est merveilleusement bien passé. Et je me suis dit qu’il aurait été vraiment stupide de se précipiter. Finalement, je n’en suis sans doute encore qu’au début de ma vie sexuelle (si tant est qu’il y ait un milieu et une fin à la chose, pour ma part je cherche encore !) et je trouve ça plutôt formidable. Si on considère que chaque nouveau partenaire nous fait de toute façon vivre une nouvelle « première fois » (dans une moindre mesure mais quand même), alors il n’y a vraiment pas de raison d’en faire tout un foin (décidément, qu’est-ce-que j’aime cette expression !) et de vouloir brûler la chose sur l’Autel de la Rapidité.

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Ne faîtes pas l’amour : vous tomberez enceinte puis vous mourrez.

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C‘est ce que je trouve le plus triste finalement : l’idée que des jeunes filles puissent se dire : « Au secours, j’ai 18 ans dans une semaine et je suis vierge ! Déjà que j’ai dépassé l’âge moyen de plusieurs semaines, il faut vraiment que je passe à la casserole comme mes copines parce que c’est vraiment trop la honte comme situation ». Et c’est comme ça qu’on se retrouve à virer sa cuti dans la chambre d’amis à une super boum alors que Kevin et Lisa font la queue juste derrière la porte (sans mauvais jeu de mots). Ça peut faire sourire ou sembler exagérer mais à l’âge où il faut absolument être normal et rentrer dans des cases à tout prix (les bonnes si possible !), il n’y aurait rien d’étonnant à ça (j’entends bien pire en parlant avec les ados qui m’entourent…). Un peu triste tout de même de vivre dans un monde où on ne peut plus réellement choisir de faire les choses quand on l’a décidé mais juste parce qu’il le faut et parce que notre si belle société trouve normale de coller des pourcentages et des chiffres sur un sujet qui ne devrait pas en avoir. Ne devrait-on pas plutôt apprendre aux jeunes à s’assumer et les encourager à suivre leurs propres chemins, même s’ils s’écartent un peu de celui emprunté par tout le monde ? Chaque expérience est unique et chacun devrait avoir le droit de vivre sa vie comme il l’entend et sans être jugé, qu’on se sente prêt à vivre les choses « tôt »… ou « tard ».

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Tu n’as pas à changer…
Ce sont les autres qui doivent le faire.

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Et toi lecteur, un avis sur ce tabou
autour de la « sexualité tardive » ?

Dans ton cas, plutôt « tôt » ou « tard » ?
Un choix assumé ?

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15 réflexions sur “Virginité, mon amour

  1. J’ai perdu ma virginité à 19 ans avec un naze, totalement défoncée après trois, quatre joints, j’ai eu mal, j’ai saigné, c’était bien pourri..un coup de chance de ne pas avoir été dégoûtée à vie
    du
    sexe.

    Et j’ai rencontré une semaine après l’homme avec qui j’ai depuis fait ma vie et eu deux enfants.

    Mais franchement, ça m’est complètement égal. Quand, où, comment et avec qui on perd sa virginité, à part si c’est non consenti ou particulièrement glauque (note que moi, ça l’était…) ne
    régit
    pas forcément le reste de notre vie sexuelle.
    Et oui, l’âge on s’en tape.

    • J’adore tes commentaires ! Tu as visiblement eu une vie bien rock’n’roll et bourrée de souvenirs 😉 Marrant que tu ais rencontré ton futur mari une semaine après… Comme quoi le « destin », ça tient à pas grand chose ! Et effectivement je suis d’accord, la première fois ne régit pas l’ensemble de notre vie sexuelle même si c’est quand même plus sympa quand ça commence bien (tant qu’à faire !!!). Puis l’âge n’est qu’un nombre… Donc on s’en fiche !

  2. Tu me flattes mais j’ai surtout 43 ans ! Donc forcément quelques souvenirs !
    Et j’ai été ado dans les années 80, une période charnière, on a quasiment tout vu arriver. Nous avons été la « génération HIV, » on a vu Mandela sortir de prison, la destruction du mur de Berlin,
    un
    monde bipolaire qui changeait..peut être que ça a modelé profondément notre façon de voir les choses…mais ça, il y aurait un billet à faire dessus.

  3. Un article très juste qu’il fallait avoir le courage d’écrire et qui n’énonce que des vérités à mon sens. La virginité n’est que le début, ensuite la société y va de ses jugements sur la
    question
    du célibat, et du mariage, et des enfants… Vivre sa vie comme on l’entend loin (ou moins loin) des conventions établies par la société prend du courage quoi qu’on en dise, et c’est bien
    souvent
    plus facile à dire qu’à faire.
    Mais un petit article « rappel » comme le tien fait sacrément du bien ! 😉

    • Merci beaucoup pour ton commentaire adorable, spécifiquement sur cet article ! En effet, tu soulèves un point très important et très intéressant : le fait que, quelque soit le sujet finalement, la société trouve toujours quelque chose à dire et qu’il ne tient qu’à nous de mener notre vie comme on l’entend même si ça n’est pas toujours chose aisée… Mais ça vaut le coup de se battre pour sa liberté de penser ! A bientôt et bon weekend 😉

  4. J’ai eu l’occasion à 14 ans en colonie mais un animateur nous a coupé en plein élan. J’ai ensuite eu une très belle relation dont j’espérais une conclusion moins chaste mais l’occasion me passé
    sous le nez. En fait j’ai longtemps idéalisé cette première fois jusqu’au jour où j’y suis allé cash et je suis tombé sur une nana d’expérience. Je m’en faisais tout un film et ce ne fut pas si
    extraordinaire mais super drôle par contre puisque c’était aussi en colo, entre anims et on s’est fait grillé par son collègue de chambre. Ce fut tardif au regard de la moyenne mais je n’en ai
    aucun regrés car même sans sex j’ai toujours appris des choses sur moi avec chacun de mes partenaires.
    Je déteste les tabous et encore moins ceux qui se permettent de juger les autres. Il n’y a pas de honte à écouter son coeur et son corps. Il faut savoir les respecter…
    Merci pour ton témoignage qui montre quelque chose de nouveau ici 🙂

  5. 18 ans et des bananes pour moi… J’aurai pu un peu plus tôt avec mon grand coup de coeur d’ado mais… concours de malheureuses circonstances ça ne s’est pas fait (Oui tu sens le goût amer
    d’inachevé là? ^^)

    • Oui je sens bien le petit goût d’inachevé là 😉 Bon je ne vais pas me la jouer grande prêtresse de la bonne parole mais si ça ne s’est pas fait c’est peut-être que ça ne devait pas se faire en fait ?! Enfin oui, enfin non, enfin peut-être ?! Allez, laissons le mystère roder au-dessus de nos têtes (et les souvenirs avec ;)). Bisous !

  6. allez je l’avoue j’ai perdu ma virginité, si si je te jure 😉
    sur un coup de tête car je suis une aventurière parfois, et sans doute par envie mais vue que c’était en 1930, ma mémoire est un peu confuse 😉
    bref je te raconterai tout ça un jour, mais j’ai un parcours pas très racontable. Suis une âme déchue un peu, bref gros bisous ma P. j’ai hâte d’aller voir happiness therapy, bon we

    • NANNN, j’en reviens pas ! Moi qui était convaincue que p’tit Loup était le fruit de l’opération du Saint Esprit, j’en suis toute retournée 😀 J’aurais dû me douter que tu étais une petite coquine ma M. 😉 Plus sérieusement, j’aime les âmes déchues et aventurière, je suis sûre que tu as plein de supers anecdotes en stock ! Si tu as eu le temps d’aller voir Happiness Therapy, j’espère que tu aimé (franchement on va pas faire les difficiles : rien que pour Bradley Cooper ça vaut le coup :p). Gros bisous ma belle !

  7. Très bon article 🙂
    Dans mon cas tôt, enfin j’avais 15ans. Ou 16ans, à vrai dire je suis même pas sure haha.
    C’etait en première je crois.
    J’assume totalement, c’était avec mon premier « copain », une histoire d’amour pas très profonde, mais bon à l’epoque n’ayant pas de point de comparaison c’était juste extraordinaire haha.
    Je ne me sentais pas jeune pour le faire, c’était juste pour moi le bon moment, le moment où je me sentais prete.

    Je pense, que sur le sujet, les parents devraient + en parler. Je sais que j’en ai pas mal discuter avec mon père (oui oui vrai de vrai :p). ma mère elle me disait qu’il fallait attendre d’etre avec la personne depuis tant de mois, etc etc. J’ai toujours trouvé ca débile de compter. c’était comme ca, le moment, quelqu’un avec qui je me sentais bien et avec qui j’avais envie.
    Je trouve que, malheureusement comme tu dis, on a tendance à nous sortir des « règles », des : faut le faire à tel age, tel moment, etc etc.
    Par contre, je trouve aussi que y’a beaucoup d’ado qui sont un peu con-cons dans leur cerveaux, parce que penser à se faire dépuceler pour faire comme les copines, je trouve ca totalement débile OO’
    J’veux pas etre méchante mais à un moment c’est aussi à chacun d’être un minimum « intelligent » pour faire les choses pour soi et pas pour les autres ^^

    • Ahah, ton commentaire est mythique Coralie, surtout la fin ! 😉 Il vaut de l’or !! En effet, c’est à chacun d’être « un minimum intelligent » mais tout le monde n’en est pas capable et c’est bien le problème… Comme tu le dis c’est pas une question d’âge, l’important c’est de se sentir prêt et puis C’EST TOUT. C’est surtout le message que je voulais transmettre avec cet article. Chacun sa vie quoi 🙂 Tant qu’on en a envie, rien d’autres ne devrait compter… Merci d’être passé par ici et d’avoir laissé ton témoignage 😉 Des bisous !

    • C’est vrai Aurore, les ados sont plutôt sans-pitié à ce niveau-là. En vieillissant, on apprend à composer avec cette caractéristique, comme ta copine qui vit très bien sa situation et qui ne le ressent pas du tout comme une anomalie. Et elle a bien raison parce que ça n’en est pas une ! Le plus dur (d’après mes copines), c’est de voir les années passer et de voir la situation inchangée… C’est de plus en plus difficile pour elles de rencontrer quelqu’un et surtout d’être honnête au sujet de leur virginité. Elles ont constamment peur des réactions que leur révélation provoquera. Souhaitons leur de tomber sur quelqu’un qui ne les jugera pas 🙂 Bises et merci pour ce joli compliment, ravie que l’article t’ai plu !

  8. Ce sont surtout les ados qui sont durs entre eux, ils ont l’impression qu’il faut à tout prix perdre ce pucelage ennuyeux. Ensuite, evidemment, ds le monde hyper sexualisé, bcp d’hommes préfèrent des filles qui ont un peu d’expérience mais j’ai une copine de 29 ans, qui n’a jamais fait l’amour. Ca ne lui pose pas de pb, le seul souci qu’elle a c’est de trouver enfin l’amour, et bien sur, un homme conciliant, doux et prévenant …

    Joli article sur ce sujet !

  9. tu es mon âme soeur! ( je ne suis pas lesbienne) Je et Moi sont toujours en conversation trop assidue! on se ressemble, même déboires, même état d’âme! j’espère que depuis le temps tu t’es retrouvé! je suis à l’aube de mes 30Ans et je me sens comme dans un roman intitulé, ma vie n’est pas une comédie romantique!

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